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Conférences

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Les conférences proposées s'adressent au plus grand nombre. Enseignants chercheurs, historiens de l'art et de l'architecture vous proposent de partir à la découverte des styles et des débats  qui ont marqué la période de la Reconstruction.

Les églises art-déco : sacrées modernités !

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Par Jean-Philippe Hugron, historien de l’architecture, journaliste et critique, fondateur du Courrier de l’Architecte et auteur de guides et de nombreuses monographies de bâtiments et d’agences

Date : samedi 20 avril, à 14h30 (durée 1 heure)

Lieu : Musée départemental de l'école publique (ancien préau)

          38 rue principale 02000 CHEVREGNY

Tarif : 4€, pour les deux conférences du 20 avril. Sur réservation.

Des packs regroupant plusieurs activités sont également proposés à tarif réduit.

Le paiement des billets et packs s'effectue à la boutique du musée de l'école. Paiement par chèques et espèces.

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Les églises de la Reconstruction décidées au lendemain de la Première Guerre mondiale constituent un patrimoine familièrement méconnu, un tantinet oublié... trop oublié. Alors laisse béton ?

Ces lieux de culte aussi remarquables que touchants ont été pour leurs architectes l’occasion de mêler les savoir-faire – de l’artisanat d’art à la plus haute technicité du ciment armé – mais aussi les références historiques à l’avant-garde esthétique. Hésitant entre un style traditionnel nostalgique et un art-déco triomphant, ces constructions situées au cœur de villages eux aussi entièrement reconstruits forment, en Europe, un ensemble architectural hors du commun.

 

Cette conférence promet de mettre en lumière ces édifices et leurs auteurs en plus de retracer une histoire plus large de l’architecture sacrée au début du XXème siècle.

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Quand un vent de renouveau souffle sur les écoles (1900-1939) 

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Par Anne-Marie Châtelet, professeure d'histoire et de culture architecturales, Ecole nationale supérieure d'architecture de Strasbourg Membre UR3400-ARCHE Université de Strasbourg.

Date : samedi 20 avril, à 16h00 (durée 1 heure)

Lieu : Musée départemental de l'école publique (ancien préau)

          38 rue principale 02000 CHEVREGNY

Tarif : 4€, pour les deux conférences du 20 avril. Sur réservation.

Des packs regroupant plusieurs activités sont également proposés à tarif réduit.

Le paiement des billets et packs s'effectue à la boutique du musée de l'école. Paiement par chèques et espèces.

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On la connait souvent en briques, voisinant avec la mairie et faisant parfois même corps avec elle, l’école primaire. Avec ses salles planchéiées, ses bancs-biplaces alignés et ses cours de récréation, c’est celle de « Jules Ferry » dont l’architecture rationaliste répondait aux ambitions d’un ministère qui a rendu l’enseignement obligatoire et multiplié les constructions aussi rapidement que le boulanger fabriquait son pain.

On la connait moins blanche, en terrasse ou en pavillons, aux tables mobiles et aux espaces verts. L’école « Jules Ferry » a en effet été mise en cause au début du XXe siècle par des pédagogues prônant une « éducation nouvelle » et par des médecins soucieux d’hygiène et de plein air. A la lumière de ces critiques, ainsi que des évolutions constructives et urbaines, les architectes en ont repensé les caractères. Ce sont ces nouvelles conceptions nées dans l’entre-deux-guerres qui seront l’objet de cette conférence.

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Ecole de plein air de Suresnes construite par Eugène Beaudouin et Marcel Lods entre 1931 et 1935 (carte postale, collection privée)

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L’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de 1925

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Par Justine Lecuyer, docteure en histoire de l'art (Sorbonne Université, Centre André-Chastel). Elle est aujourd’hui Attachée temporaire d’enseignement et de recherche à Sorbonne Université.

Date : samedi 04 mai, à 14 heures 30 (durée 1 heure)

Lieu : Musée départemental de l'école publique (ancien préau)

          38 rue principale 02000 CHEVREGNY

Tarif : 4€, pour les deux conférences du 04 mai. Sur réservation.

Des packs regroupant plusieurs activités sont également proposés à tarif réduit.

Le paiement des billets et packs s'effectue à la boutique du musée de l'école. Paiement par chèques et espèces.

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L’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes se tient à Paris en 1925. Des pavillons luxueux sont érigés en cette occasion pour des réalisations se voulant modernes tout en montrant une inspiration puisée dans les styles français du passé. Toutefois, cette manifestation n’est pas réduite aux tendances dites traditionalistes de l’art déco, mais présente également des réalisations de créateurs aux conceptions plus modernistes.

Les domaines de recherche de Justine Lecuyer portent sur les arts décoratifs, l'histoire des techniques et le mobilier textile. Sa thèse de doctorat, sous la direction du Professeur Jérémie Cerman, se concentre sur les tapissiers-décorateurs entre 1848 et 1914. Elle a perfectionné sa formation sur le textile au Centre International des Textiles Anciens (CIETA) à Lyon. Son travail est soutenu par des bourses du Deutsches Forum für Kunstgeschichte (DFK Paris), la Fondation Napoléon et l’Académie des Beaux-Arts.

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Un paradoxe : les châteaux modernes de la Reconstruction dans l’Aisne

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Par Frédéric Malet, (association des amis des Chaînées).

Date : samedi 04 mai, 16 heures (durée 1 heure)

Lieu : Musée départemental de l'école publique (ancien préau)

          38 rue principale 02000 CHEVREGNY

Tarif : 4€, pour les deux conférences du 04 mai. Sur réservation.

Des packs regroupant plusieurs activités sont également proposés à tarif réduit.

Le paiement des billets et packs s'effectue à la boutique du musée de l'école. Paiement par chèques et espèces.

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Terre de châteaux avant le premier conflit mondial (il n'est pas rare de trouver un ou deux châteaux dans chaque village), l'Aisne a ainsi vu près de 250 demeures disparaître dans les combats sanglants entre 1914 et 1918. Seuls 70 propriétaires décidèrent finalement de faire reconstruire leurs demeures. Beaucoup optèrent pour la vague des "néo" (du néo-gothique au néo-Louis XVI, en passant par le néo-Louis XIII qui connut un grand succès avec son alternance de pierre de taille et de briques...), quelques-uns reconstruisirent à l'identique. D'autres encore - beaucoup plus rares - firent le choix d'une esthétique plus dans l'air du temps.

Mais, alors que les propriétaires de grandes demeures patriciennes se décident dans toute la France pour des villas modernistes comme la villa Savoye (1928) de l'architecte Le Corbusier  (Poissy - Yvelines), la villa Cavrois (Croix - Nord) ou encore la villa du clos Saint-Bernard (Hyères, Var) toutes deux de l'architecte Robert Mallet-Stevens (respectivement 1932 et 1923), les propriétaires de ces demeures axonaises font le pari du mélange paradoxal du vocabulaire architectural castral traditionnel avec les lignes de l'Art déco. Notre propos sera illustré par des photos et plans de plusieurs châteaux et grandes demeures du Chemin des Dames.

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